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Chronique de l'album "Allegria" de Hallelujah Mother Helpers dans Muzzart

Yeah!!! Super Chronique de l'Album *Allegria" de Hallelujah Mother Helpers dans Muzzart !!! Merci Will!!!

Basé à La Chaux de Fonds, en Suisse, Hallelujah Mother Helpers joue un rock’n’roll bien balancé, cuivré comme l’est Aka jam qui inaugure ce disque nommé Allegria. Sans tergiverser, sauvagement, le quatuor fuzze et gicle, dépayse, et pose un style emballant. Let’s Dance All Night Long, psyché en son début, suit une voie cosmique triturée très psychotrope. Les climats se succèdent, sans cesse prenants. Techno Epaulettes déroute lui aussi, un brin jazzy mais de manière détournée, truffé de sons qui embarquent et déstabilisent. C’est un trip, à nouveau serti par le saxo, vers des terres inédites. Même sans voix, Hallelujah Mother Helpers fait son effet et continue à poser les jalons d’un genre qui lui revient. La sérénité dérangée d’ I Feel It, épuré, le voit calmer le jeu au gré d’une trame plutôt céleste.

Après ça Hawaii Blues, également éclairci, se déploie lentement. Il finit toutefois par se fissurer, s’emporter franchement, en instrumental changeant dans ses humeurs. Il vire à la cavalcade, donc, d’une mouvance qu’on peinera à classifier et tant mieux, ça signifie que le clan oeuvre librement. Son effort sort chez Burning Sound Records, ça constitue évidemment la garantie d’une qualité affirmée. What Is It ?, sur près de dix minutes d’abord spatiales, prend des airs tribaux majestueux autant que lézardés. L’écoute d’ Allegria est immersive, elle contraint aussi à assimiler un rendu imprévisible. Ici la voix, psyché, accentue la portée du morceau. Les sons fusent, hors-cadre, jusqu’à se faire hypnotiques. Hallucinant, hallucinatoire, le registre est de ceux qui demandent à être « domptés » au terme d’écoutes répétées.

En toute fin d’épopée St-Espoir Blindé, dans un rock alerte et possédé, griffe et dérape. Il est wild, sans détours, et tranche de ce fait avec les penchants à l’errance de certaines autres compositions. Au terme de l’audition, on peut sans crainte l’affirmer; Hallelujah Mother Helpers, depuis son premier jet éponyme de janvier 2018, nous régale de giclées enivrantes, que l’opus en présence décline suivant un panel qui refuse l’inertie et se plait à varier ses abords. Pour le plus grand plaisir, on l’aura saisi, d’une assemblée qu’on lui souhaite, car il le mérite, conséquente et attentive.


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